La geisha, fréquemment confondue avec une courtisane à tort, est connue comme une experte dans la conduite des arts traditionnels japonais. Une geisha est une personne remplie de talents comme la danse, la musique et même la discussion. Les geishas rassemblent les qualités sociales et artistiques. Quel est alors le rôle de la geisha dans la culture japonaise ?
Qu'est-ce qu'une geisha ?
Le terme geisha est constitué de deux caractères traduits par « personne » et « art » qui veut dire « personne pratiquant les arts ». En mettant en valeur les traditions ancestrales, la geisha, est une artiste japonaise qui détient les aptitudes nécessaires pour divertir ses clients. C’était dans l’époque de l’empereur Kamu, en 794 que ce concept a vu le jour lorsque les danseuses étaient conviées à distraire les guerriers et les samouraïs. Le développement de cette tendance se fait à l’ère Edo. D’autres talents tels que la musique classique, le chant, l’art de la conversation et la poésie ont été cultivés petit à petit par les danseuses. Les hommes étaient les premiers à être des geishas jusqu’à partir de 1800 où des femmes nommées « onna geisha » ont appliqué ce travail et a commencé à être plus nombreux et a rendu ce métier féminine.
Rôle de la geisha dans la culture japonaise
Maitrisant les arts japonais, la geisha est également appelée « geiko ». Elle invoque la culture et le folklore japonais à elle seule tout en restant élégante et raffinée. Elle sort une esthétique parfaite avec une apparence soignée en étant vêtue d’un kimono japonais en soie avec un chignon travaillé et un maquillage impeccable accompagnée d’un éventail à la main. Le rôle de la geisha est de travailler dans les maisons de thé ainsi que les restaurants pour donner des divertissements au clients aisés et d’animer les banquets en les émerveillant les esprits et les yeux dans le but de les faire passer des excellents moments. La geisha dispose un rôle important dans la société en étant intégrée dans les gardiennes des coutumes japonaises et le clan des hommes influents.
Confusion concernant la geisha au sujet de la prostitution
Dans les esprits dans les occidentaux, elles sont réduites à la prostitution. Depuis le 18esiècle, la pratique de la geisha est exclue de la profession de manière officielle. Cette confusion provient de nombreux facteurs dont le partage des quartiers entre les prostitués et les geishas, c’est-à-dire les rues dédiées au plaisir ou les « kagai ». Les geishas visitent les mêmes maisons de thé que les courtisanes, au service d’une riche clientèle. Dans la pratique de la geisha, les bénéfices sexuels sont possibles. De ce fait, vendre la virginité ou accorder des faveurs sexuelles était fréquent à l’ère Edo.